The Forget-Me-Knot

129 — The Forget-Me-Knot — Ne m’oubliez pas
(décembre 1967/19 janvier 1968) — saison 1968/69 — nº1
ITV, 25 septembre 1968 — 2ème chaîne ORTF, 20 octobre 1968

J’ai quitté la série parce que j’y avais été associée pendant deux années, et que je pense qu’un acteur doit apprendre sans cesse. Or, je n’apprenais plus rien. Aussi, bien qu’extrêmement attachée à Patrick et à beaucoup d’autres membres de l’équipe, j’ai senti qu’il était temps de partir. Je n’ai jamais regretté ma décision. Mais, quand je pense à la série, c’est avec beaucoup de gratitude et de tendresse

Diana Rigg, Chapeau melon et bottes de cuir de Carrazé & Putheaud (8ème Art)

SCÉNARIO

Brian Clemens

RÉALISATION

James Hill

RÉSUME DE L’ÉPISODE

Bientôt disponible…

ÉPILOGUE

Bientôt disponible…

À PROPOS DE CET ÉPISODE

  • Cet épisode est souvent listé saison 1967 alors qu’il a été produit 9 mois après le départ de Diana Rigg qui devait par contrat encore deux épisodes et 3 mois après l’engagement de Linda Thorson. C’est en fait le troisième de la saison Tara King à être produit.
  • Notez la variation du générique d’ouverture, steed joue au golf avec son parapluie (type saison Emma Peel). En effet, Julian Wintle n’était plus «executive producer» pour la saison 1968/69, ce rôle étant désormais dévolu à Gordon L.T. Scott, crédité au(x) générique(s) de fin. Ce sont alors Clemens et Fennell qui ont pris la place de Wintle dans ce générique spécial sur le dernier plan. Julian Wintle est resté «Consultant to the series» pour quelques épisodes encore. Le générique de fin est celui de Tara King sur fond orange.
  • À la fin de l’épisode, c’est Patrick Macnee lui même qui joue le rôle de Peter Peel, le mari d’Emma que l’on a retrouvé dans la jingle de l’Amazonie !
  • D’après «Television’s Greatest Hits», cet épisode fut le plus regardé de la saison 1968/69 et le sixième de toute la série.
  • Commentaire de Patrick Macnee : «Je n’oublierai jamais ce moment. Quand Diana m’embrassa sur la joue pour me dire au revoir dans l’épisode intitulé Ne m’oubliez pas. De retour à ma loge, immédiatement après, j’ai pleuré. Je savais qu’elle allait tellement me manquer. Elle était tout. Son énergie, sa joie… Comme disait Rex Harrison, je m’étais habitué à son visage et je l’adorais.»
  • Patrick Newell évoque les premières scènes qu’il a tournées pour la série : «Dans le premier épisode, Ne m’oubliez pas, je bougeais dans la pièce en m’accrochant à de poignées, similaires à celle des trains, accrochées aux plafonds. Mais malheureusement, ils avaient aussitôt détruit le décor (ils ne pensaient pas qu’il serait réutilisé) et cela aurait coûté trop cher de le reconstruire… Enfin, c’est ce qu’ils m’ont dit ! C’est dommage, j’aurais aimé bouger un peu plus. Je pense que, grâce à cela, dans le premier épisode, le personnage est plus vivant, meilleur. Le problème de jouer en restant assis est justement de jouer. Quand vous bougez c’est facile, mais si vous êtes assis et que vous êtes filmé en gros plan 90% du temps. On ne voit que votre visage. Donc si vous parlez, parlez, parlez, il faut vraiment croire en ce que vous dites. Alors que si vous courrez dans la rue en hurlant, ce n’est pas la même chose !» – (source : Génération séries / numéro 13).

OBSERVATIONS

  • Certains passages de l’épisode sont des «chutes» de la saison précédente ; l’épisode fut tourné en 8 jours. Diana Rigg est revenu tourner 4 jours.
  • Le personnage Mère Grand ne devait pas réapparaitre mais la chaine américaine ABC insista pour qu’il fasse partie de la saison Tara King ; Le magnifique décor de l’épisode Ne m’oubliez pas avait été détruit entre temps et fut jugé trop couteux à reconstruire !
  • Un signe de l’américanisation de la série : dans la version originale, lorsque Mère–Grand demande à Steed ou se trouve Mortimer, il utilise le terme américain «in my apartment» au lieu du terme anglais «in my flat».
  • Lorsque Steed est traité à l’hôpital, il a des flashbacks. Ces derniers proviennent des épisodes Remontons le temps, Le retour des cybernautes, Meurtres à épisodes.
  • C’est la seule fois que Steed appelle Mrs Peel «Emma» dans la version originale. Dans la version française, il y a un précédent dans Les cybernautes – saison 1965/66.
  • Que murmure Mrs Peel à l’oreille de Steed ? Cela est toujours sujet à débats !
  • L’agent stagiaire numéro 69 deviendra Tara King.
  • Ta-ra-ra Boom-de-ay ? Si vous ne comprenez pas ce jeu de mot, c’est normal. Il s’agit en fait d’une chanson composée en 1891 par Henry J. Sayers.

DVD

  • Il y a une erreur de frappe dans la version française : scénario de «Brian Clemen» au lieu de «Brian Clemens».

DISTRIBUTION

Tara King : Linda Thorson
Georges [Sean] Mortimer : Patrick Kavanaugh
Mère–Grand [Mother] : Patrick Newell
Simon Filson : Jeremy Burnham
George Burton : Jeremy Young
Karl : Alan Lake
Brad : Douglas Sheldon
Docteur Soames : John Lee
Sally : Beth Owen
Chauffeur de Taxi : Leon Lissek
Jenkins : Tony Thawnton
The Gardener : Edward Higgins

DÉJÀ VUS DANS…

Patrick Newell : Voyage sans retour, Rien ne va plus dans la nursery
Jeremy Burnham : Voyage sans retour, Les marchands de peur
Jeremy Young : Le club de l’enfer, Interférences, Le monstre des égouts
John Lee : L’oiseau qui en savait trop
Edward Higgins : The mauritius penny

LES ACTEURS

  • Le scénariste Jeremy Burnham tient un rôle pour la troisième fois dans la série. Cette fois il porte la barbe.

SONOTHÈQUE

Commentaire de Patrick Macnee

AUTRES PAGES À CONSULTER

TITRES DANS LES AUTRES LANGUES

Allemagne (Mit Schirm, Charme und Melone) : Auf Wiedersehen, Emma
Italie (Agente speciale) : Il non ti scordar di me
Espagne (Los vengadores) : No me olvides
Hollande (De Wrekers) :